Les fonctionnaires ne sont pas sous-payés

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Vous avez commencé à entendre parler des négos dans le secteur public. Vous entendez les syndicats vous dire que c'est mieux dans le privé...

Pour le choix d'un emploi, on regarde bien sûr le salaire comme tel. Mais on considère aussi d'autres facteurs comme la reconnaissance, la liberté, les possibilités d'avancement, la participation aux décisions, la culture d'entreprise, etc. Sur plusieurs de ces points, on peut trouver que c'est mieux dans le privé. Je connais plusieurs personnes qui sont passées du privé au public, mais j'en connais aussi (beaucoup moins!) qui ont fait l'inverse. Bin correct, c'est une question de choix! Il peut y avoir des avantages aux deux côtés.

Mais en ce qui concerne l'aspect salarial, je mets un méchant bémol sur les doléances des syndicats...

Comme l'a déjà dit le journaliste Michel Hébert:
"C'est toujours mieux dans le privé quand arrivent les négociations. Mais quand c'est le temps d'y aller, personne le fait. En ces temps de pénurie de main d'œuvre, si c'est si payant dans le privé, pourquoi vous y allez pas??"
Très bien dit!

Sachez que, dans leurs comparaisons, les syndicats "oublient" d'inclure les PME... qui pourtant représentent au Québec 90% des entreprises privées, et donc des milliers de salariés.

Ils "oublient" aussi, et surtout, de parler du fonds de pension à PRESTATIONS DÉTERMINÉES (garanti par le gouvernement) et de la sécurité d'emploi...
Bin oui toé, petit détail!
Combien ça vaut, la sécurité d'emploi? À cela je répondrais "Combien faudrait-il donner en échange?" Voilà ce que ça vaut!
C'est rien tout ça?! En tout cas c'est toute une assurance anti-pauvreté!
Les travailleurs de la fonction publique bénéficient de grands avantages, la crise actuelle (COVID) le démontre clairement.

Je ne dis pas que tout est parfait au privé. Je ne dis pas non plus que tout est parfait au public. Loin de là. Mais en ce qui concerne l'aspect salarial, je trouve CARRÉMENT MALHONNÊTE de ne pas mettre dans la balance le fonds de pension ainsi que cette sécurité d'emploi, ou alors d'en parler du bout des lèvres comme si c'était un détail.






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