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Libarté

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C'était en juillet 2004. Vingt ans déjà. 50 000 personnes participent à une grande marche dans les rues de Québec pour manifester contre la décision du CRTC de ne pas renouveler la licence de radiodiffusion de leur station préférée. Le mois suivant, des milliers se rassemblent encore pour la même raison, cette fois devant le Parlement d’Ottawa. Du jamais-vu pour une radio, tant la sanction que l’appui de la population. J’y étais. Et j’entends encore la musique des Pistolets Roses, le chant de ralliement par excellence cet été-là: « Qui êtes-vous pour décider De ce qu'on doit dire ce qu'on doit crier? Une commission qui gouverne les pensées Ces bureaucrates qui croient tout savoir Sur le bien ou le mal , utilisent leurs pouvoirs Pour me faire taire et me crucifier » J’y étais parce que j’avais la conviction que cette décision du CRTC augurait mal pour la liberté d’expression au pays. Et à voir où en est la liberté d’expression aujourd’hui, ainsi que ses corollaires la libert

Santé : privé et autres solutions

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 Je me souviens que lorsque j'ai emménagé dans ma première maison, fin des années '90, il y avait une clinique médicale à deux rues de chez moi. Je m'y suis donc rendue à pied pour m'inscrire et, tadam, 5 minutes plus tard j'avais un médecin de famille et un rendez-vous pour la semaine d’après.  Un ami récemment établi en Espagne me racontait sa première visite à l'urgence, une soirée de l'été dernier où sa fille s'est blessée pendant son match de soccer. De la réception jusqu'à leur sortie assis dans leur voiture, 1 heure 35 minutes au total!! Oui, tout inclus: inscription, consultations du médecin, radiographie, plâtre, consignes et prescriptions (numériques!).  Incroyable n’est-ce pas!  Notre réseau de santé actuel est le résultat de décennies d’indifférence ou de laisser-aller, et on en paie aujourd’hui collectivement le prix. On paye au sens propre (monétaire), on paye aussi et surtout au sens figuré (par le manque de services ou les listes d’at

Pour le bien de la terre

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Agriculture et environnement. Mon intérêt pour ces sujets ne date pas d’hier! On sait que les pratiques agricoles ont un lien direct avec l'état de nos sols, de nos plans d’eau, de nos récoltes et ultimement notre santé, et c’est pourquoi j’ai voulu aujourd’hui vous présenter le livre de Louis Robert* «Pour le bien de la terre», un ouvrage instructif et fort intéressant qui conjugue ces deux enjeux primordiaux. L’auteur, un agronome d’expérience, y décrit l’état de notre agriculture québécoise. Mais surtout il dénonce publiquement le fait que l’industrie des engrais et des pesticides exerce une influence sur la recherche et les grandes orientations de nos politiques agricoles, ce qui peut interférer avec l’intérêt public. Cette dénonciation a valu à M. Robert, surnommé «L’agronome lanceur d’alerte», de nombreuses tribulations, dont le congédiement de son poste au MAPAQ (M inistère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) .** « Ouin mais c'est quoi