Dans mes livres à moi

Vous avez commencé à entendre parler des négos dans le secteur public. Vous entendez les syndicats vous dire que c'est mieux dans le privé... Pour le choix d'un emploi, on regarde bien sûr le salaire comme tel. Mais on considère aussi d'autres facteurs comme la reconnaissance, la liberté, les possibilités d'avancement, la participation aux décisions, la culture d'entreprise, etc. Sur plusieurs de ces points, on peut trouver que c'est mieux dans le privé. Je connais plusieurs personnes qui sont passées du privé au public, mais j'en connais aussi (beaucoup moins!) qui ont fait l'inverse. Bin correct, c'est une question de choix! Il peut y avoir des avantages aux deux côtés. Mais en ce qui concerne l'aspect salarial, je mets un méchant bémol sur les doléances des syndicats... Comme l'a déjà dit le journaliste Michel Hébert: "C'est toujours mieux dans le privé quand arrivent les négociations. Mais quand c'est le temps d'y

Janvier 2020 Un récent article louangeait le succès du laissez-passer universitaire de l'Université Laval. * Non mais ça prend quand même du front pour appeler "succès" quelque chose qui a été imposé, non?! Un échec aurait été surprenant... car quand t'es OBLIGÉ de payer ta passe de bus, bin t'as pas le goût de payer en double donc t'essaies de la rentabiliser!! Bien sûr les résultats sont là. Mais n'aurait-on pas atteint des objectifs semblables avec le même LPU offert sur une base volontaire??? C'est peut-être juste un détail pour vous, mais moi je trouve que ça en dit long sur notre société. J'y vois là un pas de plus dans l'étatisme (où tout le monde paye pour quelques-uns qui en profitent), et même un pas de plus vers une certaine "dictature verte" (où les comportements jugés vertueux sont imposés au lieu de les laisser arriver graduellement via la sensibilisation et le libre choix). À chacun bien sûr de tracer sa ligne

8 mars 2020 Le combat féministe, c'est que toute femme puisse penser et agir librement. Que les femmes puissent avoir la liberté d’être ce qu'elles ont envie d’être, de faire ce qu'elles ont envie de faire et de dire ce qu'elles ont envie de dire. Les premières féministes croyaient au potentiel des femmes. Pour elles, la femme était simplement l'égale de l'homme. Elles souhaitaient donc voir disparaître toute forme de discrimination basée sur le sexe. Les féministes d'aujourd'hui entretiennent plutôt cette discrimination... en voulant classer les femmes à part à grands coups de quotas ou de programmes spéciaux, comme si nous étions une espèce fragile à protéger. Les premières féministes ont foncé. Elles n'ont pas attendu que les hommes leur ouvrent grand les portes. Les féministes d'aujourd'hui ont un discours victimisant et quémandeur. Le féminisme d'aujourd'hui ne me rejoint pas du tout. Alors, en cette Journée Internati

· Texte d'octobre 2018 · Je soupire devant le résultats des dernières élections... un soupir  de découragement devant la montée de Québec Solidaire. Chapeau au talent de Québec Solidaire, qui ont surfé sur la complaisance des médias et ont su rejoindre les jeunes. Ils auront même réussi à faire croire à une bonne partie de la population qu’on a juste à taxer davantage les riches pour régler tous nos problèmes et avoir tout ce qu'on veut!  J'y vois là le reflet de notre système d'éducation, qui produit des illettrés économiques... (Je m'inclus dans le lot. Mais j'y travaille) *** - "Oui mais j'ai voté pour les programmes sociaux, pour l'entraide!" disent les supporteurs de Québec Solidaire. Moi aussi j'en veux un filet social! Encore plus généreux que maintenant!  Sauf que nos services publics sont coûteux, inefficaces, souvent les deux. Quiconque les utilise le constate. Inefficaces car trop bureaucratiques. In

· Texte de septembre 2019 · Vous le savez, j'ai la protection de l'environnement à cœur. Mais autant j'aime et j'apprécie la nature, autant je déteste les "Fais ce que je dis non ce que je fais" du mouvement écolo... (et Dieu sait qu'il y en a beaucoup) C'est pourquoi je vous partage quelques exemples concrets de ce que ma famille et moi faisons au quotidien. Pas pour me vanter, mais seulement pour vous prouver que c'est facile. Et pour vous inciter à faire quelques changements vous aussi, si ce n'est pas déjà fait! De simples petits gestes qui, adoptés par des millions de personnes, finissent par faire une différence! - Nous n'avons qu'une seule voiture pour 4 adultes qui travaillent et/ou étudient à temps plein. C'est un choix qu'on fait. Bien sûr, on doit parfois faire des acrobaties pour se partager l'auto. Le reste se fait en transport en commun ou en covoiturage. (nous remplacerons dans quelques se

· Texte de septembre 2014 · Au Québec, le budget de fonctionnement des écoles est fixé par la Loi sur l'instruction publique. Le montant attribué par le ministère joue autour de 8000 $ par élève en moyenne. Sur la base de ce montant, le gouvernement établit la subvention qui est versé aux écoles privées: la subvention par élève est égale à 60% de celle versée aux écoles du secteur public. Le solde de 40% est assumé par les parents. Un impôt volontaire en quelque sorte... C'est dire qu'au public l'état donne environ 8000$ par élève, contre 4800$ au privé. (Même que les écoles publiques se voient accorder un budget supérieur si l'on tient compte de la partie de la taxe scolaire destinée à l'entretien des immeubles, que les écoles privées ne reçoivent pas). Donc, et c'est important de le retenir: le même élève coûte PLUS CHER à l'état s'il fréquente le public que le privé! En fait, les écoles privées sont un méchant bon deal pour le gouverne

· Texte de janvier 2017 · La saine gestion des finances publiques me tient à cœur. Alors imaginez mon découragement quand je vois que non seulement nous sommes à la fois surtaxés et surendettés, mais qu'en plus la qualité de nos services publics laisse à désirer... Faut le faire!! Une réforme en profondeur de l'état s'impose donc pour qu'enfin on finisse par avoir des bons services, à un coût raisonnable. Le problème de l'état, sachons-le, il est d'abord et avant tout structurel. Comme l'argent n'est pas illimité, nous devrons faire des choix en abandonnant certains programmes non prioritaires, mais surtout, surtout, nous devrons diminuer la BUREAUCRATIE. Ouf, du courage, ça va en prendre de la part de nos élus... Un exemple parmi tant d'autres: le réseau de la Santé. L'organigramme impressionne. Beaucoup de professionnels, mais aussi toute une armée de bureaucrates. C'est connu, il y a en Santé autant de chefs que d'

· Texte d'avril 2019 · Le CRDS, vous connaissez? Vous le croiserez probablement sur votre chemin si vous avez des ennuis de santé. CRDS signifie Centre de Répartition des Demandes de Services. Le CRDS, c'est en fait une nouvelle liste d'attente centralisée pour les différentes spécialités médicales. Avant, par exemple, vous pouviez attendre deux mois à un hôpital pour un test alors que quelqu'un d'autre pouvait attendre six mois à un autre hôpital pour le même test. Dorénavant, avec le CRDS, tout le monde ayant besoin du même service à l'intérieur de la même région se retrouve sur la même liste d'attente. Bof, pas une mauvaise idée en soi. Facile pour vous (votre médecin de famille vous inscrit directement) et ça permet d'éviter les dédoublements (votre nom n'est qu'à un seul endroit). Sauf que... c'était LA priorité, ça??!!?? Quand, tout récemment, j'ai entendu parler du CRDS, les deux bras me sont tombés. "Encor

· Texte d'avril 2019 · Cher ami écolo, Je me permet de t'appeler "ami" car nous partageons au moins un point commun: le désir de préserver notre belle planète. Sur ce point, toi et moi marchons dans la même direction.  Nous ne sommes cependant pas d'accord sur tout! Parfois ton discours m'exaspère royalement. J'ai même quelques fois l'impression tu ne veux pas de moi dans l'équipe. Pouvons-nous jaser un peu, là? Le premier reproche que j'aurais à te faire: le "Fais ce que je dis non ce que fais." Cet adage est légion, surtout en matière de transport en commun... Mettre à l'avant-plan des beaux-parleurs et des pseudos-vertueux qui cherchent à imposer aux autres des sacrifices qu'eux-mêmes ne font pas, ne trouves-tu pas que ça discrédite la cause?? Ne crois-tu pas que les leaders du mouvement écolo se devraient de prêcher par l'exemple? La vertu et les bonnes intentions ne valent rien si non mises en

· Texte de mars 2018 · Que de chemin parcouru par les femmes depuis les dernières décennies! Que d'évolution! En cette Journée Internationale des Femmes, remercions et rendons hommage à ces pionnières qui nous ont tracé la voie! S'il y a une terre où l'égalité hommes-femmes est présente, c'est bien le Québec! Y a-t-il une société où les conditions d'épanouissement des femmes sont meilleures que chez nous?! Bien sûr ça ne veut pas dire que tout est parfait. Et ce n'est surtout pas une raison pour baisser la garde! Nous devons poursuivre l'éducation, continuer de combattre les préjugés, protéger nos précieux acquis. J'ai toujours cru en l'égalité hommes-femmes. Je me disais donc féministe. Mais avec le courant actuel, je me demande si je peux encore affirmer l'être... Suis-je féministe si je ne crois aucunement que les femmes sont une espèce fragile à protéger? Suis-je féministe si je ne me sens pas lésée d'être encore

· Texte de novembre 2012 · Au fil des conversations politiques, on finit souvent par en revenir aux principes fondamentaux que sous-tendent les deux grandes visions, celle de la gauche et celle de la droite. Voici donc un bref comparatif. Je ne prétends pas avoir la science infuse à ce sujet, et il s'agit de ma perception, qui est bien sûr un peu biaisée... (Vous croyez en la neutralité en matière de politique? Pas moi!) Différence gauche-droite* -       La gauche ne jure que par l’état. -       La droite prône le marché, la concurrence. Pas de monopole, qu'il soit public ou privé -       La gauche croit que l’inefficacité du réseau public a principalement pour cause un manque d’argent. -       La droite croit que l’inefficacité du réseau public a principalement une cause structurelle (lourdeur administrative, mauvaise gestion, absence d’imputabilité, etc). -       La gauche croit que la solution au déficit de l'état passe par l’augmentation de

· Texte de mai 2011 · La menace de "coupures en culture" plane souvent dans l'actualité.  Or la culture englobe évidemment les arts, mais bien davantage. La culture, c’est l’ensemble des valeurs, croyances et attitudes partagées par les membres d’une société. Ce sont nos conceptions de la vie, de l'argent, du travail. C'est notre vision sociale de la famille, de la religion, des relations hommes-femmes, du rôle des élites et de l’autorité. La culture, ce sont aussi nos loisirs, nos coutumes, nos traditions ainsi que notre histoire. Loin d'être immuable, notre culture peut évoluer au gré du temps et de l'ouverture sur le monde. En ce sens plus large, "couper" en culture est impossible! Peut-on nous empêcher d'être ce que nous sommes?! Il est évidemment question dans l'actualité de la culture à son sens plus restrictif, en termes d'Art (avec un grand A!), de télévision, de spectacles, de magazines, etc.  Nous avons tous

· Texte que de novembre 2011  · J’aime mon pays. Terre de liberté, de richesse, de sécurité, de partage, d’épanouissement. Pas étonnant qu’il soit   une destination de choix pour,   comme le chantait Michel Rivard, « des gens de partout, venus trouver chez nous un goût de liberté ». Je respecte les différences culturelles présentes dans notre pays et les considère même comme une source d’enrichissement. Le Canada représente pour plusieurs un idéal de qualité de vie. Avec raison! Je tiens donc à préserver ses valeurs, son identité. Malgré la commission Bouchard-Taylor, en 2008, la question des « accommodements raisonnables » refait surface sporadiquement dans l’actualité. Il semble qu'un malaise persiste... On demande des accommodements ici et là, généralement pour motifs religieux, ce dont je parlerai ici.   Alors la question: devons-nous accepter ces accommodements? Même si la Cour Suprême s'est déjà prononcée sur certains points (où d'ailleurs je consi