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Pour le bien de la terre

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Agriculture et environnement. Mon intérêt pour ces sujets ne date pas d’hier! On sait que les pratiques agricoles ont un lien direct avec l'état de nos sols, de nos plans d’eau, de nos récoltes et ultimement notre santé, et c’est pourquoi j’ai voulu aujourd’hui vous présenter le livre de Louis Robert* «Pour le bien de la terre», un ouvrage instructif et fort intéressant qui conjugue ces deux enjeux primordiaux. L’auteur, un agronome d’expérience, y décrit l’état de notre agriculture québécoise. Mais surtout il dénonce publiquement le fait que l’industrie des engrais et des pesticides exerce une influence sur la recherche et les grandes orientations de nos politiques agricoles, ce qui peut interférer avec l’intérêt public. Cette dénonciation a valu à M. Robert, surnommé «L’agronome lanceur d’alerte», de nombreuses tribulations, dont le congédiement de son poste au MAPAQ (M inistère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) .** « Ouin mais c'est quoi

Biais médiatique et plaidoyer pour l’extrême centre

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Je dis souvent que les médias sont le nerf de la guerre dans une société! Pour cette raison c’est un sujet primordial et qui me tient particulièrement à cœur, et que depuis longtemps je voulais aborder dans mon blogue.  Lors de ma visite au Salon du Livre de Québec,  «Plaidoyer pour l’extrême centre» , d’Hélène Buzzetti, paru fin 2022, a piqué ma curiosité. Mme Buzzetti est une journaliste d’expérience qui a travaillé comme correspondante parlementaire à Ottawa pendant plus de vingt ans pour Le Devoir, ainsi qu'une chroniqueuse et analyste politique régulièrement invitée aux émissions d'affaires publiques de Radio-Canada. Elle enseigne également à l'Université du Québec en Outaouais comme chargée de cours en communication et journalisme. Une dame pour le moins compétente et crédible. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de jaser avec elle en séance de dédicace et je l’aurais écoutée pendant des heures! J’ai tellement aimé son livre que j’ai décidé d’en parler ici, ce qui m’a donné

Pourboire

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Ces temps-ci on entend beaucoup parler de pourboire dans l’actualité. À cause de l’inflation qui fait déjà gonfler le prix de nos factures, mais aussi à cause des terminaux de paiement de plusieurs commerces qui offrent des options de pourboire de 18 %, 20% et même 22%...  D’emblée je dirai que j’ai toujours détesté le principe de pourboire. Pourquoi? Non seulement parce que ça ajoute au prix inscrit, mais surtout parce que je trouve ça injuste et totalement arbitraire. Qui devrait en recevoir? Combien? Là-dessus même les spécialistes de l’étiquette ne s’entendent pas!  En théorie le pourboire signifie « J’ai particulièrement apprécié ton service »... ce qui voudrait dire que cela constitue davantage un geste gentil qu'une obligation. Sauf que les employés dits «à pourboire»  ont un salaire minimum inférieur à la norme, donc que leur pourboire est un complément de revenu attendu. Et en cas de mauvais service, les employés «à pourboire» voient leur salaire diminuer. Mais pourquoi se

Aide médicale à mourir

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Aide médicale à mourir... sujet on ne peut plus personnel et sensible. Un sujet qui me tient à cœur. L’aide médicale à mourir consiste en l’administration volontaire de médicaments dans le but d’entrainer le décès, à une personne qui en fait la demande afin de soulager ses souffrances. Le recours à ce soin est strictement encadré et balisé par la loi. Elle est légale au Québec depuis 2015 et est, de ce que je constate, bien en phase avec notre société. L’aide médicale à mourir est considérée comme faisant partie du continuum de soins lorsque l’accompagnement ou les soins palliatifs ne suffisent plus. Le nombre de gens qui s’en prévalent augmente chaque année depuis son adoption. Avec raison. Lorsque la médecine a atteint ses limites, lorsqu’elle ne peut plus ni guérir ni soulager, quelle chance nous avons de pouvoir choisir une mort plus douce, de pouvoir choisir le moment, les circonstances et qui sera à nos côtés. Il est documenté que le simple fait d’avoir l’assurance de pouvoir en

Parlons sexe!

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Non, on ne parlera pas de sexualité ou de relations de couple! J’aborde un sujet autrement plus délicat, voire même politiquement incorrect: sexe vs genre. Woah!   Avez-vous regardé, le 31 décembre dernier, la revue de l’année de Philippe Laguë et ses comparses? J’ai particulièrement remarqué ce sketch savoureux dans lequel l’animateur nous informe du possible retour de la populaire série télévisée des années ’90 «Un gars, une fille». Voici la réaction des personnages suite à cette annonce: - "Non mais tellement binaire!" -"Dans mon ressenti, j'ai un malaise avec ça moi. J'aimerais mieux que ça s'appelle une personne non-binaire, une personne dans une fluidité de genre questionnant le paradigme patriarcal du couple traditionnel issu de l'impérialisme néocolonial." Répliques tellement représentatives de notre époque!  Peut-on encore parler de gars pis de filles pis de couples hétéros en 2023?! D’entrée de jeu on va mettre quelque chose au clair: loin

Biométhanisation à Québec... des réserves

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La Ville de Québec devrait débuter ce mois-ci la collecte des résidus alimentaires. Enfin! Excellente nouvelle quand on sait que plus de la moitié du contenu de nos poubelles est constituée de déchets organiques! Les citoyens n’auront qu’à mettre leurs résidus alimentaires dans un sac de plastique mauve spécial, fourni par la Ville, puis ensuite le déposer dans leur bac à vidanges habituel. Très simple! Arrivés à l’incinérateur, un lecteur optique reconnaitra ces sacs spéciaux et les séparera du reste des ordures, puis un convoyeur les acheminera vers un centre de biométhanisation qui produira du méthane et des fertilisants.  Sauf que, vous avez bien lu, nous devrons mettre nos résidus alimentaires dans des sacs de plastique ... J’ai lu que 24 millions de sacs par année pourraient être fournis par la Ville. 24 millions par année!! Et de surcroit des sacs plus épais que les sacs de poubelle réguliers car ils doivent résister aux manipulations pour ne pas se déchirer durant le transport.

Mariage

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  - "Voulez-vous prendre pour légitime époux(se) votre amoureux(se) ici présent(e)? Faites-vous la promesse solennelle de l’aimer, de lui être fidèle, de le(la) chérir pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la tristesse, jusqu’à ce que la mort vous sépare?"  - "Oui je le veux." Moments magiques n’est-ce pas!  Sauf que pour moi ça a toujours été non. Pas que je désire vivre seule... plutôt que je préfère rester conjointe de fait!  Je vous le dis d’entrée de jeu: ne soyez pas offusqués par ce texte si vous êtes mariés ou prévoyez le devenir, je respecte grandement votre choix. Chacun fait ce qu’il veut après tout! Or justement ce libre-choix devant le mariage semble aujourd’hui encore menacé. En effet, figurez-vous que plusieurs travaillent fort pour faire appliquer les règles du mariage aux conjoints de fait, idée portée entre autres par l’avocate Anne-France Goldwater. D

Covid… un an plus tard (deuxième partie)

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 Dans la première partie  de l’article j’abordais les aspects de la science, des médias et de la liberté. Valeurs Dès le début de la pandémie, la Santé publique a imposé des mesures potentiellement efficaces... mais pouvant également causer des dommages psycho-sociaux, académiques et économiques importants. Malheureusement peu de gens semblent s’être soucié de ces «dommages collatéraux». Depuis quand la médecine regarde-t-elle seulement l’effet bénéfique d’un médicament sans mettre dans la balance les effets secondaires? Certaines mesures sanitaires auront été plus destructrices que la maladie elle-même pour certaines catégories de gens, et ce même si plusieurs spécialistes nous en avaient mis en garde.  Mais même avec davantage de considérations scientifiques, au-delà de la science demeurent les valeurs. Par exemple, la science a démontré que la maladie est généralement bénigne chez les jeunes en santé. Sauf que c’est le politique qui décide ensuite ce qui sera mis en place. Choisira-

Covid… un an plus tard (première partie)

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 Je vous avais fait part l’an dernier de mes réflexions sur la covid (article ici) . Mon opinion n’a pas changé d’un iota et je réécrirais la même chose aujourd’hui. Un an plus tard, je vous présente mes nouvelles réflexions dans ce deuxième et dernier article sur le sujet (article en deux parties). Au niveau personnel, je peux dire que je me suis plutôt bien accommodée des mesures mises en place pour lutter contre la covid. Aux niveaux social et politique par contre, c’est une toute autre histoire… Science  L’idée d’écrire un autre article sur la covid m’est venue le jour de la Fête des Patriotes. Je réalise que, tout en commençant enfin à voir la lumière au bout du tunnel, concrètement notre vie est loin d’avoir repris un cours relativement « normal » : en ce 24 mai 2021, nous sommes toujours en état d’urgence et soumis à un couvre-feu, nous ne pouvons pas savourer un bon repas en amoureux au resto ni visiter nos proches dehors à 2m sur leur patio. Ces restrictions sont-elles encore

Pour du VRAI changement

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Habituellement, quand je vous parle d'affaires publiques, je m’en tiens aux principes généraux sans trop faire de commentaires partisans. Et j'ai l’intention de continuer dans la même veine. Mais aujourd’hui je fais exception et mon texte est franchement partisan.  Si mon blogue et mes posts Facebook vous rejoignent et que vous êtes d’accord avec mes propos, si vous faites partie de ceux qui disent « Je voterais pour toi », alors ce qui suit est pour vous car il existe un parti qui vous ressemble. Ce parti, qui correspond à mes valeurs et à mes idées, c'est le Parti Conservateur du Québec. Oui vous avez bien lu: Conservateur du Québec (et non du Canada), donc un parti provincial. Et oui un parti de "méchante" droite économique...  Le Parti Conservateur du Québec (PCQ) est un parti relativement jeune et plutôt méconnu. Personnellement j'en suis membre depuis plusieurs années et j’ai l’intention de m’impliquer encore lors de la prochaine campagne électorale.  Co

It's my life

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It’s my life. C’est le titre d’une chanson du groupe Talk Talk, le « groupe du moment » de mon plus jeune fils, âgé de 20 ans. C’est cette chanson qui joue en boucle dans ma tête depuis des jours, en souvenir de lui.  Parce que mon fils n’est plus. Il en a décidé ainsi. Une flamme s’était éteinte en lui au fil du temps. Vous savez cette petite flamme qui fait qu’on est content de se lever le matin ou qu’on a hâte de rentrer chez soi même si c’est juste pour faire quelques tâches ordinaires et regarder la télé. Ce petit je-ne-sais-quoi qui fait que notre vie a un sens, il ne l’avait plus.  Bon dieu qu’il a essayé de retrouver dans sa vie un certain « excitement » (le terme qu’il utilisait). Bon dieu qu’il a essayé de trouver quelque chose qui « l’allumerait », quelque chose à quoi il aurait hâte. Intervenants, psys, médecins, médication et j’en passe, il a tout essayé. Nous avons fait notre possible pour l’aider. Mais il n’y parvenait pas. L’ampleur de la tâche le dépassait. Il était f

Syndicats, le bon et le moins bon

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La raison d'être La fonction première des syndicats est évidemment de défendre les conditions de travail de leurs membres et d'en permettre l'amélioration (salaires, avantages sociaux, congés, santé/sécurité, etc). La présence syndicale offre des conditions qu'un employé seul n'aurait peut-être pas pu obtenir, en particulier dans les milieux où le personnel est facilement remplaçable. Les syndicats se battent contre le favoritisme et l’arbitraire. Avec un syndicat, les règles sont bien définies. Le salaire se fixe dans la convention, les augmentations se négocient collectivement et il existe un droit d’ancienneté.  Je fais partie des syndiqués de la fonction publique et, ma foi, je suis bien contente de sentir cette force syndicale derrière moi. Je trouve rassurant de savoir que toute une équipe de représentants surveille mes intérêts.  Essentiel? Est-ce à dire que sans syndicat point de salut? qu'un syndicat est absolument nécessaire pour qu’un employé soit res