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Élection américaine et médias

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Une petite réflexion post-élection Voici le résumé de la couverture médiatique de la campagne électorale américaine en une image: l'ange Kamala et le démon Trump! J'aime aussi ce post que j'ai vu passer qui disait que 84% de la couverture médiatique de Harris était POSITIVE, et que 89% de la couverture médiatique de Trump était NÉGATIVE. Je ne sais pas si ces chiffres sont réels mais de ce que j'ai vu ça doit ressembler pas mal à ça! Pareil ici sinon pire. Neutralité journalistique ouais...  Et dites-vous que c'est pareil pour nos élections ici. Pareil pour Poilievre ou pour Duhaime, en fait pour tout ce qui est un peu plus à droite du centre. Et malgré ça Trump a gagné. Ça démontre bien à quel point les médias "traditionnels" sont déconnectés de la population. Je ne suis pas fan de Trump. Vraiment pas. C'est le comportement médiatique que je retiens et que je trouve très troublant. Comme si c'était tout noir ou tout blanc. Comme si les bourdes, ou

Libarté

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C'était en juillet 2004. Vingt ans déjà. 50 000 personnes participent à une grande marche dans les rues de Québec pour manifester contre la décision du CRTC de ne pas renouveler la licence de radiodiffusion de leur station préférée. Le mois suivant, des milliers se rassemblent encore pour la même raison, cette fois devant le Parlement d’Ottawa. Du jamais-vu pour une radio, tant la sanction que l’appui de la population. J’y étais. Et j’entends encore la musique des Pistolets Roses, le chant de ralliement par excellence cet été-là: « Qui êtes-vous pour décider De ce qu'on doit dire ce qu'on doit crier? Une commission qui gouverne les pensées Ces bureaucrates qui croient tout savoir Sur le bien ou le mal , utilisent leurs pouvoirs Pour me faire taire et me crucifier » J’y étais parce que j’avais la conviction que cette décision du CRTC augurait mal pour la liberté d’expression au pays. Et à voir où en est la liberté d’expression aujourd’hui, ainsi que ses corollaires la libert

Santé : privé et autres solutions

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 Je me souviens que lorsque j'ai emménagé dans ma première maison, fin des années '90, il y avait une clinique médicale à deux rues de chez moi. Je m'y suis donc rendue à pied pour m'inscrire et, tadam, 5 minutes plus tard j'avais un médecin de famille et un rendez-vous pour la semaine d’après.  Un ami récemment établi en Espagne me racontait sa première visite à l'urgence, une soirée de l'été dernier où sa fille s'est blessée pendant son match de soccer. De la réception jusqu'à leur sortie assis dans leur voiture, 1 heure 35 minutes au total!! Oui, tout inclus: inscription, consultations du médecin, radiographie, plâtre, consignes et prescriptions (numériques!).  Incroyable n’est-ce pas!  Notre réseau de santé actuel est le résultat de décennies d’indifférence ou de laisser-aller, et on en paie aujourd’hui collectivement le prix. On paye au sens propre (monétaire), on paye aussi et surtout au sens figuré (par le manque de services ou les listes d’at

Pour le bien de la terre

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Agriculture et environnement. Mon intérêt pour ces sujets ne date pas d’hier! On sait que les pratiques agricoles ont un lien direct avec l'état de nos sols, de nos plans d’eau, de nos récoltes et ultimement notre santé, et c’est pourquoi j’ai voulu aujourd’hui vous présenter le livre de Louis Robert* «Pour le bien de la terre», un ouvrage instructif et fort intéressant qui conjugue ces deux enjeux primordiaux. L’auteur, un agronome d’expérience, y décrit l’état de notre agriculture québécoise. Mais surtout il dénonce publiquement le fait que l’industrie des engrais et des pesticides exerce une influence sur la recherche et les grandes orientations de nos politiques agricoles, ce qui peut interférer avec l’intérêt public. Cette dénonciation a valu à M. Robert, surnommé «L’agronome lanceur d’alerte», de nombreuses tribulations, dont le congédiement de son poste au MAPAQ (M inistère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) .** « Ouin mais c'est quoi

Biais médiatique et plaidoyer pour l’extrême centre

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Je dis souvent que les médias sont le nerf de la guerre dans une société! Pour cette raison c’est un sujet primordial et qui me tient particulièrement à cœur, et que depuis longtemps je voulais aborder dans mon blogue.  Lors de ma visite au Salon du Livre de Québec,  «Plaidoyer pour l’extrême centre» , d’Hélène Buzzetti, paru fin 2022, a piqué ma curiosité. Mme Buzzetti est une journaliste d’expérience qui a travaillé comme correspondante parlementaire à Ottawa pendant plus de vingt ans pour Le Devoir, ainsi qu'une chroniqueuse et analyste politique régulièrement invitée aux émissions d'affaires publiques de Radio-Canada. Elle enseigne également à l'Université du Québec en Outaouais comme chargée de cours en communication et journalisme. Une dame pour le moins compétente et crédible. J’ai d’ailleurs eu le plaisir de jaser avec elle en séance de dédicace et je l’aurais écoutée pendant des heures! J’ai tellement aimé son livre que j’ai décidé d’en parler ici, ce qui m’a donné

Pourboire

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Ces temps-ci on entend beaucoup parler de pourboire dans l’actualité. À cause de l’inflation qui fait déjà gonfler le prix de nos factures, mais aussi à cause des terminaux de paiement de plusieurs commerces qui offrent des options de pourboire de 18 %, 20% et même 22%...  D’emblée je dirai que j’ai toujours détesté le principe de pourboire. Pourquoi? Non seulement parce que ça ajoute au prix inscrit, mais surtout parce que je trouve ça injuste et totalement arbitraire. Qui devrait en recevoir? Combien? Là-dessus même les spécialistes de l’étiquette ne s’entendent pas!  En théorie le pourboire signifie « J’ai particulièrement apprécié ton service »... ce qui voudrait dire que cela constitue davantage un geste gentil qu'une obligation. Sauf que les employés dits «à pourboire»  ont un salaire minimum inférieur à la norme, donc que leur pourboire est un complément de revenu attendu. Et en cas de mauvais service, les employés «à pourboire» voient leur salaire diminuer. Mais pourquoi se

Aide médicale à mourir

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Aide médicale à mourir... sujet on ne peut plus personnel et sensible. Un sujet qui me tient à cœur. L’aide médicale à mourir consiste en l’administration volontaire de médicaments dans le but d’entrainer le décès, à une personne qui en fait la demande afin de soulager ses souffrances. Le recours à ce soin est strictement encadré et balisé par la loi. Elle est légale au Québec depuis 2015 et est, de ce que je constate, bien en phase avec notre société. L’aide médicale à mourir est considérée comme faisant partie du continuum de soins lorsque l’accompagnement ou les soins palliatifs ne suffisent plus. Le nombre de gens qui s’en prévalent augmente chaque année depuis son adoption. Avec raison. Lorsque la médecine a atteint ses limites, lorsqu’elle ne peut plus ni guérir ni soulager, quelle chance nous avons de pouvoir choisir une mort plus douce, de pouvoir choisir le moment, les circonstances et qui sera à nos côtés. Il est documenté que le simple fait d’avoir l’assurance de pouvoir en

Parlons sexe!

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Non, on ne parlera pas de sexualité ou de relations de couple! J’aborde un sujet autrement plus délicat, voire même politiquement incorrect: sexe vs genre. Woah!   Avez-vous regardé, le 31 décembre dernier, la revue de l’année de Philippe Laguë et ses comparses? J’ai particulièrement remarqué ce sketch savoureux dans lequel l’animateur nous informe du possible retour de la populaire série télévisée des années ’90 «Un gars, une fille». Voici la réaction des personnages suite à cette annonce: - "Non mais tellement binaire!" -"Dans mon ressenti, j'ai un malaise avec ça moi. J'aimerais mieux que ça s'appelle une personne non-binaire, une personne dans une fluidité de genre questionnant le paradigme patriarcal du couple traditionnel issu de l'impérialisme néocolonial." Répliques tellement représentatives de notre époque!  Peut-on encore parler de gars pis de filles pis de couples hétéros en 2023?! D’entrée de jeu on va mettre quelque chose au clair: loin

Biométhanisation à Québec... des réserves

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La Ville de Québec devrait débuter ce mois-ci la collecte des résidus alimentaires. Enfin! Excellente nouvelle quand on sait que plus de la moitié du contenu de nos poubelles est constituée de déchets organiques! Les citoyens n’auront qu’à mettre leurs résidus alimentaires dans un sac de plastique mauve spécial, fourni par la Ville, puis ensuite le déposer dans leur bac à vidanges habituel. Très simple! Arrivés à l’incinérateur, un lecteur optique reconnaitra ces sacs spéciaux et les séparera du reste des ordures, puis un convoyeur les acheminera vers un centre de biométhanisation qui produira du méthane et des fertilisants.  Sauf que, vous avez bien lu, nous devrons mettre nos résidus alimentaires dans des sacs de plastique ... J’ai lu que 24 millions de sacs par année pourraient être fournis par la Ville. 24 millions par année!! Et de surcroit des sacs plus épais que les sacs de poubelle réguliers car ils doivent résister aux manipulations pour ne pas se déchirer durant le transport.

Mariage

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  - "Voulez-vous prendre pour légitime époux(se) votre amoureux(se) ici présent(e)? Faites-vous la promesse solennelle de l’aimer, de lui être fidèle, de le(la) chérir pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la tristesse, jusqu’à ce que la mort vous sépare?"  - "Oui je le veux." Moments magiques n’est-ce pas!  Sauf que pour moi ça a toujours été non. Pas que je désire vivre seule... plutôt que je préfère rester conjointe de fait!  Je vous le dis d’entrée de jeu: ne soyez pas offusqués par ce texte si vous êtes mariés ou prévoyez le devenir, je respecte grandement votre choix. Chacun fait ce qu’il veut après tout! Or justement ce libre-choix devant le mariage semble aujourd’hui encore menacé. En effet, figurez-vous que plusieurs travaillent fort pour faire appliquer les règles du mariage aux conjoints de fait, idée portée entre autres par l’avocate Anne-France Goldwater. D